Franck Herbert – La Mort Blanche

A lire absolument !

La mort blanche de Franck Herbert n’est pas la plus connue de ses oeuvres (comprenez qu’il a fait d’autres choses que Dune) et pourtant ce n’est pas la moins bonne. Voici ce que dit le quatrième de couv’ :

Lorsque la voiture piégée explosa dans une rue de Dublin, John O’Neill vit mourir sa femme et ses deux fils par la faute d’un terroriste. Il était un génie, il devint le Fou. Il avait perdu toute raison d’exister sauf une, la vengeance : il allait faire partager sa souffrance par la Terre entière. Seul, dans un laboratoire de fortune, il fabriqua une arme bactériologique terrifiante, la peste blanche, qui tuait les femmes, toutes les femmes, sans remède. Dans ce livre terrible et vraisemblable, Frank Herbert, l’auteur de Dune, décrit le terrorisme absolu de l’avenir proche.

Non ce n’est pas un livre drôle, c’est 700 pages de descente vers la quasi extinction de l’humanité, vers des hommes sans avenir (comment perpétuer la race sans femmes ?), vers un retour à la sauvagerie, au chacun pour soi. Des villes sont rasées, des pays isolés… On se laisse capter par le récit et, point qui m’a plu, on sait dès le début que c’est lui le terroriste, Franck Herbert ne s’est pas attardé sur la construction du virus et sa diffusion mais sur ces effets sur notre civilisation. Au travers des yeux du terroriste on va découvrir un monde dévasté et perdu.

En finissant ce livre je me sentais comme la personne sur l’oeuvre d’Edvard Munch :

Pas très rassurant hein ? 🙂

shigaepouyen

Aventurier à l'Opinel, mono-maniaque à temps partiel, chef de projet mobile le reste du temps.

Vous aimerez aussi...

%d blogueurs aiment cette page :