Préquelle et Genèse à Dune
Maison de Corrino – Avant Dune – Sparth (c)
Dune c’est un des cycles qui a fait de moi un passionné de Science Fiction. Dune c’est Franck Herbert. Et depuis 2000 c’est aussi Brian Herbert, le fils, assisté de Kevin J. Anderson, un prolifique auteur de SF, qui ont repris l’univers d’Herbert pour lui apporter deux prequelles : Avant Dune et Dune, la genèse.
Avant Dune
Projeté 40 ans avant l’arrivée de Paul Atréides sur Dune, chaque est centré sur une maison : Atréides, Harkonnen et Corrino. On va pouvoir y voir les intrigues qui ont cours dans cet empire galactique et comprendre les différents événements qui ont mené à la nomination du Duc Atréides sur Dune.
Dune, la genèse
Pour ces 3 tomes on est propulsé 10000 ans avant le premier cycle : l’humanité est sous le joug des machines pensantes et seuls quelques planètes résistent encore contre cet esclavagisme des robots. Ici commence l’univers de Dune et notre compréhension de tout ce qui à fait le mystère des premiers livres de Franck Herbert.
Mon avis
Au printemps j’ai lu les 6 tomes d’affilié (et je me suis même offert le plaisir de relire le cycle de Dune originel ensuite) et mon avis c’est que j’ai adoré découvrir les personnages que l’on rencontre dans Dune, découvrir le père, le grand-père… Connaître les origines des différentes maisons, apprendre que la raison de la guerre que se livre les Atréides et les Harkonnen s’est perdue dans les âges. Comprendre l’origine des Mentas ou pourquoi les machines pensantes ont été bannies de la galaxie. Ou encore l’origine des soeurs du Bene Gesserit. Sans parler de la guilde spatiale 🙂
Bref, un énorme travail de la part de ces deux auteurs qui rend l’univers de Dune encore plus riche, intéressant et passionant. On se prend d’affection pour les personnages et même après les 4704 pages on en demande encore !
Seul point « négatif » : après les 6 tomes j’ai eu du mal à (re)rentrer dans le cycle originel car la façon d’écrire du père Herbert est beaucoup plus recherchée, structurée, moins facile à lire, plus intéressante aussi. Il a été difficile aux 2 auteurs de ne pas tomber dans le piège de rester sur une simple base d’écriture « description de l’action », facile à lire, direct, mais aussi plus pauvre. Sûrement un défaut professionnel de Kevin J. Anderson plus habitué au style des nouvelles Star Wars, que Franck Herbet.
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