5 (éco)Pratiques pour Etre Ecolo au Bureau
Bon, je vous avoue que j’ai choisi ce titre car ça rimait bien, je vais plutôt vous parler de ma méthode pour être plus responsable et diminuer mon impact environnemental au travail.
(c) coindugeek.com
Voici 5 (éco)pratiques toutes bêtes que j’utilise au quotidien :
1. Je réutilise ma bouteille en plastique ou ma gourde.
(c) darrylh
Pourquoi acheter de l’eau en bouteille alors qu’on a la chance d’avoir de l’eau du robinet de très bonne qualité ? Le plus simple est d’acheter une fois une bouteille et d’aller la remplir à la fontaine à eau ou au robinet jusqu’à plus soif ! Personnellement j’utilise une bouteille Nalgene et j’en suis super content.
2. J’utilise un mug pour boire du thé ou du café en vrac
(c) geoffco
Il me semble que l’une des pires choses que je vois depuis que je travaille c’est le gaspillage de gobelet en plastique « à usage unique » : 5 minutes à boire 1000 ans à se décomposer ! Je ne compte plus le nombre de collègues qui prennent un gobelet, boive et le jette tout de suite.
Oui, je sais, vous allez me dire que pour les machines à café qui distribuent un gobelet automatiquement à chaque boisson ce n’est pas possible, je suis d’accord… Alors dans ce cas voyez avec votre patron et le distributeur comment mettre en place un système de recyclage des gobelets.
ça marche aussi pour le café à emporter (style Starbucks) : vous pouvez tout à fait passer avec votre mug (moi j’utilise plutôt un tumbler dans ce cas là) et éviter ainsi d’avoir à jeter un gobelet en carton une fois la boisson dégustée. En plus au Starbucks vous avez une réduction si vous venez avec votre récipient.
(c) CramTeXeD
Ah non, en fait la pire chose c’est la mode des capsules de café et leurs dosettes à usage unique ! Bon, c’est vrai que c’est plus pratique et que l’on est sûr d’avoir toujours le même goût de café. Mais côté impact environnemental c’est une horreur. Alors oui, Nespresso, par exemple, à mis en place des points de collectes dans ses magasins pour recycler les capsules… Mais combien d’entre vous le font ?
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) confirme qu’un paquet de 250 grammes de dosettes de café génère 10 fois plus d’emballages qu’un paquet de 250 grammes de café, augmentant le prix de 20 à 60 %. (source)
[EDIT] Et comme cette vidéo espagnole le montre le recyclage des capsules existent mais demande une forte implication du client pour la collecte et le retour en magasin de ces capsules. Après un rapide sondage auprès de mes collaborateurs c’est trop contraignant pour eux, d’autant plus qu’ils passent commandes en ligne et ne vont jamais en magasin…
Si vous tenez absolument à utiliser votre machine Nespresso ou Senseo j’ai vu qu’il existait des capsules rechargeables (à voir si c’est compatible avec toutes les machines), le « CoffeDuck rechargeable Espresso cup« . Une solution qui me semble tout à fait acceptable, il ne faut par contre pas lésiner sur la qualité du café (mouture pour espresso).
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Revenez au source : il existe du bon café soluble (je vous assure) et la machine à filtre sera toujours plus conviviale ! Pour le prix que vous mettez dans les dosettes vous pourrez trouver du très bon café moulu.
Le thé c’est moins impactant : en général l’ensemble est bio-dégradable très vite (voir même compostable) mais essayez de ne pas utiliser un sachet àchaque thé que vous prenez, un sachet s’utilise facilement une semaine à raison d’un thé quotidien. Moi je vous conseille d’utiliser du thé en vrac : pas d’emballage, pas de pollution. Avec une boule à thé le tour est joué !
[EDIT]
Depuis que Thomas a commenté ce billet j’ai un fort cas de conscience sur l’utilisation du café soluble qui au final, c’est vrai, n’est pas plus écologique à fabriquer que les dosettes à jeter…
magisterludi (c) Flickr
Je me suis donc mis, depuis 3 semaines, à utiliser une cafetière à piston (ou « French Press ») avec mon café en grain fraîchement moulu par moi ou le vendeur. Et ça change tout ! Je retrouve enfin un café avec un vrai goût de café, et puis c’est assez marrant à faire tout en étant pas trop encombrant au bureau.
Et puis au final, on y arrive :
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3. J’apporte ma nourriture.
Là il faut l’équipement adéquat mais je vous assure que l’on mange beaucoup plus sainement et que l’on est pas loin du zéro déchet ! Si vous avez un restaurant d’entreprise je suis d’accord que ce point ne vous concerne pas, le niveau de déchet y est minime. Mais si vous avez une salle de pause équipée en four micro-onde et que vous avez pris l’habitude d’y manger des plats à emporter achetés essayez pendant un mois de vous faire vos petits plats, ça peut être le même plat pour la semaine préparé le dimanche ou bien chaque soir ou encore des plats préparés et congelés.
Le gain en nombre de déchets est très conséquent, imaginez : plus de sac plastique, plus de boites plastiques, plus d’alumium, plus de couverts en plastiques ! Si vous vous débrouillez bien en amenant un tupperware, un bento ou une lunchbox vous n’aurez que l’emballage de votre yaourt à jeter !
Et vous ne serez plus tenté par le gâteau au chocolat tronant près de la caisse 😉
4. J’imprime le minimum.
(c) designboom.com
S’il y’a bien une habitude qu’il va être dur de changer c’est celle d’imprimer : cheval de bataille des écolos en entreprise depuis une décennie la lutte contre le gaspillage de papier est peut-être la pratique la plus répandue et la plus communément admise. Maintenant on accepte d’imprimer en recto-verso et parfois même deux pages par feuille !
Ne nous leurrons pas : il est quasi impossible dans nos métiers de faire du zéro papier ! Corriger sur une feuille sera toujours plus pratique que sur un écran et imprimer des documents pour une réunion également. Même si je commence à utiliser mon iPad pour ça (un appareil qui vous permet d’avoir tout vos documents à portée de main ça peut le faire, j’en reparlerai).
« Mais c’est mieux de relire sur papier et en A4 ! » Et bien dans ce cas forcez vous à vous relire d’abord 3-4 fois sur l’écran avant d’imprimer, ce sera déjà ça de gagner.
A chacun de nous d’adapter sa consommation de papier par rapport à son mode de travail !
5. J’éteins mon ordinateur soir et WE.
(c) ekolo[geek].com
Allez un peu de courage ! Avant de partir on coupe son ordi et si vous avez du travail en cours et bien on le met en veille prolongée. Votre ordinateur est long à démarrer ? Alors allumez le en arrivant et aller vous faire un café soluble dans votre mug, quand vous reviendrez il sera prêt pour commencer la journée 🙂
Vous venez de lire mes 5 (éco)pratiques au quotidien qui font que je me sens mieux par rapport à ma conscience écologique dans mon environnement de travail. Si vous en avez d’autres à faire partager n’hésitez pas à le faire dans les commentaires !
👨🏻🌾 Aventurier à l'Opinel, Paddle guy, mono-maniaque à temps partiel le reste du temps.
Ah ! Un retour d’experience sur l’utilisation de l’ipad en réunion me plairait bien !
Deux fois par semaine je suis obligé d’imprimer l’ordre du jour de réunion pour pouvoir noter point par point les remarques … L’ipad est il une solution concrete docteur ? 🙂
Espèce de geek ! 😀
Je suis moi même en train d’expérimenter certains trucs avec l’iPad, je tâcherais d’en faire un billet 🙂
Mais pour le moment le papier c’est plus pratique, il faut que je me force pendant un mois à ne plus utiliser que l’iPad…
Super article ! Enfin la communauté Miage fais un pas en avant !
Ce sont vraiment les petits gestes qui font la différence ! J’espère que cet article aura un impact sur ceux qui le liront.
Comme cité dans l’article, je vous invite vraiment à visiter le site http://www.ecologeek.org , c’est plein de gestes simples, sympas et pour les g33k ! 😀
@Louis-René : Pour ce qui est de l’iPad, il faut faire attention ! Si l’on compare le cycle de vie du produit (conception, production, utilisation, recyclage) au cycle de vie papier, l’iPad n’est pas forcément plus « ecolo »!
Parfois, un bon vieux journal acheté en passant a pieds devant son bureau de (tabac) presse en allant au boulot est plus « ecolo » qu’un iPad acheté en magasin en ayant parcouru +20 bornes en voiture..
Je m’arrête ici, car c’est un sujet trop complexe..
ps : un petit strip que j’ai bien aimé à ce sujet :
http://vidberg.blog.lemonde.fr/2010/05/28/comparatif-ipadpresse-papier-2/
Dam
Dam > Merci, on essaye on essaye ^^
http://www.ecologeek.org/ est en effet très sympa !
Pour l’iPad le débat est en effet intéressant. Il faut voir ensuite l’usage que tu fais du papier, si c’est pour un journal de temps je ne dis pas mais si c’est pour 50-100 feuilles imprimées pour un projet ou une réunion, en sachant que 80% sera jetées ensuite c’est une piste à étudier.
Mais ton point de vue est vrai.
Je test ça et je vous dis 🙂
Bon billet pour de bonnes pratiques 😉
Par contre comparer Nespresso à du café soluble non! C’est de l’expresso, c’est quand même meilleur.
Si tu veux moins polluer : tu achètes un percolateur et tu mous toi-même ton café ou, ce que je fais, tu ramènes tes capsules à M. Nespresso (ils donnent des sacs hermétiques, j’y vais une fois tous les 2 mois).
De plus, le café soluble (en plus que c’est pas bon 🙂 ) pollue beaucoup plus à produire, si beaucoup de produits alter éco sont sous cette forme c’est juste que ça se conserve mieux.
Pour l’ipad, c’est la production qui est très polluante + le produit quand on le jette, je pense qu’il faut beaucoup plus que 100 feuilles pour compenser… et puis faut prendre en compte CO2 – les USA tirent plus de la moitié de leur élec du charbon – la consommation d’eau, la pollution des sols, les déchets des produits…
N’empêche que moi aussi je teste des animations de réunion sur Ipad à la place des papiers, paper board, post-it, mais honnêtement c’est surtout parce que c’est plus sexy avec les clients
Oui, bon, ça se discute : je préfère la quantité à l’expresso 🙂 Et le café soluble c’est une habitude que j’ai de mon ancien job ou j’avais le choix entre ça et le café « jus de chaussette » de la machine de l’espace pause…
Et puis il y’en a de très bon des cafés solubles 🙂
Je suis d’accord avec toi pour ce qui est de ramener les capsules à Nespresso (même si je ne sais pas ce qu’ils en font vraiment derrière) mais comme ce n’est pas moi qui en boit ici, au boulot, je n’ai pas envie d’organiser la collecte :/
Par contre je mous déjà mon café chez moi mais au boulot c’est un peu plus contraignant 🙂 (oui je pourrais le moudre chez moi et le ramener ensuite ici, je sais), mais je suis en train de faire une OPA pour obtenir une cafetière filtre en plus de la Nespresso. Ce sera déjà pas mal 🙂 (et meilleure).
Je n’avais jamais pensé au coût écologique de la production de café soluble, tu as un lien à me passer ? Je n’ai pas trouvé grand choses à ce sujet… ça m’intéresse !
Pour l’iPad, je réserve mon jugement pour un futur billet 😀
Dsl pour la réponse tardive 🙂
Pour la production du café soluble, il y a une étape en plus : le fait de déshydrater le produit. Actuellement la technique utilisée est la Lyophilisation : cette technique garantie une excellente conservation des produits mais est très énergivore (~2000kWh/tonne d’eau)
Un peu de doc :
http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/procedes-chimie-bio-agro-th2/agroalimentaire-ti700/lyophilisation-f3240/
Merci Thomas 🙂
Tu m’as donné un cas de conscience avec ton commentaire de la dernière fois alors maintenant je me suis à la cafetière à piston avec mon propre café moulu 🙂
Et hop mis à jour sur la partie recyclage dosette et dosette réutilisable !
Moi j’ai jamais su me servir de cafetière à piston : j’ai toujours à boire et à manger 🙂
Sinon c’est des fainéant avec Nespresso tes collègues 😉 Moi aussi je commande sur internet et je les dépose chez la fleuriste au coin de ma rue (les points relais de dépots de colis reprennent les capsules et donnent des sacs hermétiques du coup je les dépose quand le sac est plein, genre une fois tous les deux mois)